CR Montée du Faron 2016

Certes ce n'est pas la plus belle vue représentative  de Toulon et de la rade que l'on peut voir du Faron, mais comme en vélo il n'est pas facile de s'arrêter ni en montée, ni en descente, ce cliché donne tout de même une petite idée du spectacle panoramique (sans les arbres) que nous avons pu apprécier surtout en ....montée.

En partant le matin de Saint-Maximin nous avons fait la route jusqu'à Solliès-Toucas avec ceux qui faisaient le parcours du Siou blanc. Avec un vent favorable et une majeure partie en descente nous sommes arrivés à Toulon (au 1/3 environ de la distance à parcourir) avec une moyenne au compteur de près de 30 km/h. Cependant, comme le montre ci-dessous le profil du parcours, le plus dur restait à faire.

L'approche dans Toulon pour arriver à la route (à sens unique) qui monte au Faron n'est déjà pas de tout repos mais passé la barrière de la petite route donnant accès au sommet, les choses très sérieuses commencent. Même si la montée est relativement courte (entre 8 et 11 km suivant l'origine de départ) il n'en reste pas moins qu'il faut pouvoir passer les 4,6 km à 8% sans discontinuer ! En tout cas, Vincent, en étant le "local" de l'étape semble être à l'aise dans ce Faron qu'il connait bien.

La route étant étroite les voitures ne peuvent pratiquement pas doubler des cyclistes. Or ce n'est pas une ou deux voitures qui ont été obligées de "patienter" mais toute une cohorte de voitures anciennes des années 70-80 qui effectuait une concentration au sommet du Faron. Même que Sylvain a été obligé de poser pied à terre quand une voiture s'est arrêté pour que les passagers puissent descendre afin d'admirer la vue sur la rade de Toulon.

Ouf, arrivés en haut on a eu droit au selfie d'usage !

Pour le retour Vincent nous a guidés pour rejoindre Le Beausset en évitant Ollioules en .... montant le col du corps des gardes (6,5 km à 5,5% de moy.). Peut-être plus difficile mais beaucoup plus plaisant que le trajet initialement prévu.

Pour la suite encore de belles montées, en terrain connu cette fois. Le plus difficile c'était non pas le dénivelé mais le fort vent que nous avions quasiment de face. Aussi la moyenne générale s'en est nettement ressentie puisqu'elle a été au final d'à peine 25 km/h. Bien que plus court (en temps et en distance) que la récente sortie (Babaou-Vaudrèche) et moins raide : 157 km et 2179 m de dénivelé (contre 180 km et 2218m) cette sortie a été nettement plus intense tant en Calories dépensées qu'en pulsations cardiaques. Toutefois le plaisir était au rendez-vous et cela nous motive encore plus pour la prochaine sortie.... les 6 montées de la Sainte-Baume !