CR - Sortie du 17 avril 2010 par Michel L.

Je ne sais pas si j'aurai le temps et la motivation de faire à chaque fois un CR de la sortie, mais pour l'instant voici celui de ce samedi. Si vous n'avez pas pu être des nôtres, c'est un moyen d'y participer et même si vous y étiez c'est pas pour autant que vous savez ce qui s'est passé devant ou.... derrière. Pour ma part, c'est entre les deux mais mes antennes restent limitées et je ne peux pas tout voir ni entendre. Aussi, si en tant que participant vous avez quelque chose à faire partager, n'hésitez pas à m'envoyer un message que je me ferai un plaisir de relayer.

Au départ nous étions plus d'une quinzaine. Bernard, Alain, et Jean partis un peu devant sont restés avec le groupe jusqu'au golf de Nans les pins. La montée de la Sainte Baume a été "attaquée" assez tranquillement. Georges, Christophe, Michel C., Richard étaient devant. Eric, Gérard, Francis et moi pas très loin derrière. Suivaient ensuite, Serge, Jean-Marc C., Manu, Jean-Marc N. et Guy A notre arrivée sur le plat du plan d'Aups, les premiers qui attendaient sont repartis. Pour ma part je me suis arrêté pour attendre les suivants. Nous avons ensuite roulé et nous avons ratrappé à l'entrée de Plan d'Aups, le premier groupe qui avait visiblement levé le pied pour nous permettre de rentrer.
A partir de la Coutronne, pour la seconde partie de l'Espigoulier, nous avons rejoint Frédéric qui était parti de Mazaugues par les glacières et qui m'a dit avoir déjà fait plusieurs fois ce parcours en vue de son prochain BRM de 300 km le 24 avril ,prélude à d'autres brevets longues distances comme le 400, 600 et surtout le ..... 1000 km !
Bon, certains ont été étonné de voir ce cycliste avec un guidon plat se joindre au groupe, mais ... pas assez longtemps pour faire plus ample connaissance, car avec son pédalier de 42, il n'a pas pu nous suivre dans la descente de Gémenos.
Revenons à la montée de l'Espigoulier. Michel C. Georges et Christophe ont accéléré. Richard est parti en contre. Eric , Gérard et moi avons sauté danns sa roue. Au sommet, les premiers avaient déjà basculés. Richard, Eric et Géradrd ont fait de même. Sans m'arrêter complétement je ne les ai pas suivi pour attendre les suivants. Le premier à me rejoindre fut Francis, puis arrivèrent Serge et Jean-Marc C.. Ce dernier s'est mis alors à descendre assez fort. Et pour le plaisir je ne me suis pas fait prié pour descendre à mon tour dans son sillage.
La jonction avec les premiers qui avaient une nouvelle fois levé le pied s'est faite dans les grandes boucles du milieu. Arrivés dans Gémenos, Serge et Richard étaient devant. Ils ne s'arrêteront pas à la fontaine (c'est plutôt dans l'autre sens que l'on fait l'arrêt fontaine).
Petit cafouillage au stop. Sympa les voitures s'arrêteront pour nous laisser passer. J'appréhendais la montée vers le col de l'Ange. Cela ne monte pas beaucoup, c'est justement souvent le prétexte d'aller plus vite et dans ce cas cela peut devenir très dur.
Et bien cela s'est bien passé. Les costauds n'ont pas passé la sur-multipliée. Seuls Richard et Michel C. ont pris des relais sans chercher à augmenter le rythme de manière trop violente. Je me suis mis tout de même en danseuse tout en conservant une vitesse de croisière compatible avec la situation. Les choses ont alors changé aux abords du Grand Caunet en quittant la route de la Bédoule.
On a rejoint un groupe de 3 cyclistes dont un qui visiblement n'a pas eu beaucoup de mal pour monter avec les premiers. Un second qui pendant un moment est resté avec Gérard et moi et un troisième qui nous rejoindra ensuite avec le restant du groupe. Au sommet, les premiers s'étaient arrêtés. Sur la fin j'avais laissé partir Gérard et Francis était juste sur mes pas.
Serge est arrivé ensuite et en a profité pour se lever ses jambières. Puis sont également arrivés Manu et Guy.
On est reparti vers le Camp à une allure assez cool, discutant avec les 3 cyclistes "d'adoption" temporaire. D'un coup le train s'est emballé et cela s'est mis à rouler. Au camp les 3 cyclistes nous ont quittés en tournant vers le Brûlat. Manu m'a dit qu'il allait attendre Guy qui n'était plus avec nous (?). Entre le Camp et Signes une bonne vitesse de croisière s'est installée. Mais les coups de cul successifs et la fatigue accumulée ont obligé Francis à lâcher prise. Quel n'a pas été mon étonnement de le voir nous rejoindre à Signes alors que nous n'avions pas vraiment levé le pied.
Francis me dira que c'est grâce à un cycliste (costaud en l'occurrence) qui lui fera signe de se mettre dans sa roue et qui ralentissait à chaque fois qu'il sentait que Francis était à la rupture. Merci à ce cycliste qui peut-être se reconnaîtra.

Nous avons rejoint Jean-Marc C. qui tout en étant en meilleure forme que la semaine précédente (il avait été malade dans la semaine) a préféré faire le petit parcours en coupant par Cuges les Pins évitant ainsi la montée du Grand Caunet.
Comme il y'a deux semaines la partie montante sur Méounes va être prise à allure intense, trop intense pour certains. Bon la prime au sommet ne sera pas pour moi encore cette fois. Il me manquait un chouia pour finir les derniers 100m avec les premiers. Descente sur Méounes et pause à la fontaine. Tout le monde est là ? Il manque Manu et Guy.
Et ça repart vers la Roquebrussanne. Francis (ou Serge) dit à Georges de ne plus nous attendre. Georges trouve tout naturellement à répondre qu'on peut rester ensemble sur le "plat" jusqu'au pied de la montée vers Mazaugues. Francis ajoute alors qu'il s'agit d'un plat montant. En effet, cela sera vérifié quelques minutes plus tard. A la sortie de Méounes Jean-Marc C. et Francis décrochent. Le train en absence de gare ne s'arrête pas...
A la sortie de la Roquebrussanne on croise Jérémy qui tente de faire un 1/2 tour pour se joindre à nous. Mais la circulation ne lui permettra pas de le faire tout de suite et cela a suffit qu'il sorte de notre champ de vision dans le rétroviseur.
En fait, c'est Francis qui me l'a raconté après la sortie. Jérémy a été rejoint pas Francis qui n'a pas pu rester dans  sa roue pour nous ratrapper. Quant à Jean-Marc C. il a pris l'option de rejoindre Saint Maximin en passant par Tourves. En ayant perdu près de 4 kilos, la forme revient, encore quelques sorties et cela sera encore mieux.
Jérémy a tout de même pu nous ratrapper dans le bas de la montée de Mazaugues. Cela faisait un bon moment que nous ne l'avions pas vu. Il chevauchait fièrement sa nouvelle monture (Cannondale Synapse 2010). C'est en sa compagnie que nous avons monté la côte de Mazaugues et que nous avons terminé la parcours. Entre temps dans la côte Serge et Gérard avaient décroché. Regroupement au sommet et c'est reparti. Dans la dernière montée après Mazaugues on apercevait les premiers. On s'en est raproché mais nous n'avons pas pu les rejoindre.

Un motard avec une petite fille nous a doublé. C'était Jean-Paul G. Il nous dit qu'il voulait prendre des photos, mais que ça allait trop vite. Le temps de s'arrêter pour se préparer et nous (et le premier groupe) étions passé. Dommage on ne fera pas la une des journaux ! Jean-Paul faisait aujourd'hui la cyclo "Grandfondo Colnago" remplaçante de l'Epervier. d'où son absence avec nous sur un 2 roues non motorisé (bien que des fois on se demande si son vélo n'a pas lui aussi un petit moteur caché).

Au croisement, Gérard et un autre cycliste nous rejoignent je croyais que c'était Serge mais ce n'était pas le cas. Gérard me dit alors qu'il a été pris de plein de crampes dans la montée de Mazaugues. Bon heureusement que nous sommes bientôt arrivés. Serge est arrivé à nous rejoindre et nous sommes parvenus à Saint Maximin vers 12H20. juste pour aller à la foire Médiévale.

Au point de vue météo, à 8H il faisait très froid, par la suite le temps a été assez chaud et ensoleillé. Dans ce sens le parcours (assez long) n'est pas trop exigeant mais selon son état de forme il reste assez costaud à faire. En conclusion une nouvelle bonne sortie qui aura donné, je l'espère, autant de satisfaction à tous qu'à moi même. A samedi prochain !