CR - Sortie du samedi 15 mai 2010

Première sortie en deux étapes avec une pause casse-croûte et en prime du soleil, que demander de plus ? Commençons par remercier chaleureusement Gilbert et son épouse pour nous avoir si sympathiquement reçu pour cette formule inédite qui , d'après les échos,  a ravi tous les participants.
Au programme deux circuits un long et un plus petit. Deux départs 8H et 9H. Au final tout le monde s'est retrouvé vers les onze heures sur le terrasse donnant une superbe vue sur la vallée de Rousset à Trets avec en fond le Mont Aurélien et le "petit-Galibier".
Au départ de 8H, il y avait Manu, Jean-Paul F, Jean-Marc C, Jean-Marc M., Eric, Georges, Michel C., Richard, Francis, Jaky, Jean-Paul G. et moi. Pas de Serge, mais on l'aurait aperçu passer par là....
Direction le pas de la mule. Comme d'hab, l'approche se fait tranquillement jusqu'au bas de la côte. Jaky avait dans la vallée pris un peu d'avance et il est rejoint au début de la montée et puis Michel C. démarre. Les autres n'attendaient que ce signal pour démarrer. C'est parti pour cinq minutes d'effort intense pour éviter de laisser trop d'écart en haut sinon bye, bye le train sera parti...
J'arrive au sommet en compagnie d'Eric juste pour voir disparaître les premiers. Derrière on ne voit pas les suivants. Nous nous mettons à "chasser" avec dans l'espoir que les premiers vont lever le pied pour nous attendre. Eric n'est pas dans ses meilleurs jours. Il ne prendra pas de relais et il n'arrivera même pas à me suivre.
Arrivé à la hauteur des autres, ceux-ci décident d'attendre Eric à leur manière. C'est à dire en roulant tranquillement. Mais quand on est seul derrière et qu'on n'est pas très bien, cela reste très difficile d'aller plus vite. Aussi ce n'est qu'à la montée après Esparron, à la ferme, que nous verrons Eric arriver. Il s'en est fallu d'un cheveux pour que la machine embraye laissant Eric à son propre sort.
La progression s'est alors poursuivie tranquillement jusqu'à Ginasservis. La montée s'est effectuée pas trop rapidement, et quand au sommet Jaky a démarré, j'ai même eu la possibilité de le suivre pour coller à sa roue. Ensuite, Georges, a repris, les directives et la descente à l'arrière de Cadarache avec le vent de face s'est faite rapidement

Devant dans la montée, on a rejoint Serge qui était bien parti un peu avant nous. Celui-ci, pas très en jambes, ne se sentait pas d'attaque pour forcer dès le départ. Il a donc apprècié de rouler à son allure jusqu'ici. Prenant le train en marche, plusieurs accélérations ont alors eu lieu. Georges, Michel C, et Jaky tour à tour ont démarré dans les successifs coups de cul.

Sur la fin dans la descente en position de recherche de vitesse je me suis laissé aller pour passer devant Jaky. En bas sur la reprise de la route sur Rians Jaky a de nouveau re-démarré. Je le suis. Il léve alors le pied. C'est au tour de Richard de passer devant suivi de Serge dans sa roue. Personne ne réagit particulièrement. Des relais seront alors pris par Georges, Jean-Paul, Richard, Jean-Marc pour rallier Rians. La côte de Rians a été abordée normalement, puis d'un coup sous l'impulsion de Jaky qui sur la plaque s'est arraché, je me suis retrouvé soudainement dans les limites de mes possibilités et je n'ai pu que voir l'écart s'agrandir irrémédiablement avec les autres. J'ai continué vers les puits de Rians et j'ai attendu Serge au sommet.

Ensuite nous avons entre Pourrières et Puyloubier, roulés tranquilllement pensant que nous serions rejoints par le groupe de Francis, Manu, Jean-Paul F. A la sortie de Puyloubier nous avons croisé Eric qui nous a dit qu'il rentrait. Il n'était pas effectivement au mieux. Nous n'avons pas même eu le temps de lui dire de rester avec nous. Souhaitons lui de retrouver la forme rapidement.

Nous avons attaqués le Cengle par Puyloubier avec un fort vent de face. Au sommet ,j'ai appelé Francis pour savoir où ils étaient.

- Nous sommes arrivés à Rousset, nous avons bien pris Le Cengle, mais....par le bas !

- OK, petits malins, on arrive nous aussi !

A Rousset à l'intersection menant chez Gilbert, Francis, Jean-Paul et Manu étaient bien là. Mais Manu était en train de changer de chambre à air. A l'arrêt il venait de constater qu'il avait percé de la roue avant.

En cherchant juste un petit peu, nous avons alors trouvé la demeure de Gilbert où tout le monde nous attendait déjà. Outre Gilbert et son épouse il y avait Georges M., Michel R., Michel M, Guy et Jean et les costauds qui ont répondus présents à l'invitation de Gilbert qui étaient arrivés depuis un petit moment déjà.

Nous avons alors tous apprécié un accueil trés réussi : pizza, riz au thon et au saumon en salade, fromages et une superbe salade de fruits le tout arrosé de vin rouge et rosé ou de ...coca. J'ai crû entendre que certains - je ne citerai pas les noms - ont même un peu trop forcé sur la boisson et que le retour sur Saint Maximin a été plus que laborieux.

Le retour se faisait en passant par Trets. Sur la route de Rousset vers Trets nous avons enfin le vent dans le dos. Jaky et Jean-Paul J. se mirent à rouler. Dans Trets on a été un moment ralenti par un tracteur. A la sortie de Trets c'est Jean-Paul qui a encore démarré. Richard apparemment n'avait pas très envi d'aller le chercher. C'est Georges qui a relancé en nous disant : allez, allez on le rejoint ! C'est ce qu'ils firent mais il manquait...Jaky. J'ai continué avec Serge et nous avons été rejoints par Francis, Manu, Jena-Paul F et Jaky juste avant de redescendre vers Pourcieux.

Dans Pourcieux, on a rejoint Jean-Paul G. qui venait de laisser des tas de mousse blanche qui jonchaient le sol suite à la réparation de la crevaison de son boyau avant. Il est reparti avec nous mais il ne resta pas longtemps en notre compagnie.

Nous n'étions plus que trois au sommet d'Ollières. Francis s'est arrêté evidemment chez lui. Et à la sortie d'Ollières on a rejoint Richard, Michel C. et Jean-Paul, tandis que Georges était entrain de monter la côte le menant chez lui.

Bien que nous avions le vent derrière c'est la première fois que l'arrivée sur Saint Maximin s'est faite sans "empressement" particulier. Il faut dire que Jean-Paul se "réservait" pour les 10 heures du Ricard dimanche et que Jaky avait bel et bien disparu ! Pas tant que ça car dans la rue menant à la gare routière qui était devant en pleine discussion avec une charmante personne ? Bien entendu Jaky ! Il avait sans doute tiré droit sans faire le détour de Pourcieux ou même celui d'Ollières.

Quant à Serge il est reparti sur la droite, pour faire un autre tour ?  Jean-Paul est également rentré at home. Au final Richard a offert une tournée et Jaky a pris un vichy menthe (et non une bière comme habituellement) ce qui lui a permis de retrouver une digestion normale et de récupérer de cette seconde étape qu'il trouva vraiment trop rapide à son goût.