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Club Cycliste Saint-Maximin - CCSM
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25 avril 2010

CR de la sortie du 24 avril 2010 par Michel L.

6H45, j'ouvre les volets pour constater que la route est bien mouillée et même qu'il tombe encore de fines gouttes de pluie. Cela semble mal parti. Je me connecte à internet et visualise les prévisions de la journée : 8H à 12H des nuages mais pas de pluie et des éclaircies pour l'après-midi. OK on va faire confiance aux prévisions avec comme seule précaution  : prendre avec soi un imper, sait-on jamais.
A l'approche de Saint Maximin je rattrape Jean-Paul G. qui, en avance, est venu à ma rencontre. Arrivés à la place Malherbe, le moins que l'on puisse dire, il n'y a pas la foule des grands jours. Serge est là mais en "civil" avec son "mulet". Eric, de même est venu vérifier s'il y avait du monde avant de s'équiper.
C'est donc à 5 que nous partons (Gérard, Patrick, Sébastien, Francis et moi). Jean-Paul et Michel C. attendent Eric qui est allé se changer.
Chic ce départ décalé va nous permettre de rouler un certain temps à notre allure. D'autant  que, le parcours que nous a concocté Serge, bien que ne présentant pas un dénivelé trop important (1380m), reste très casse pattes avec pas moins d'une douzaine de difficultés susceptibles de créer des cassures inévitables avec les "costauds".
Aussi la première difficulté "le pas de la Mule" est passée sans se mettre dans le rouge. Gérard et Patrick se sont détachés, moi derrière et Sébastien et Francis ensuite. Sur le plateau on se regroupe et après Esparron on arrive dans la petite côte de la ferme où les odeurs et les crottes de moutons qui jonchent le sol nous rappellent que nous sommes bien à la campagne. Un petit effort et nous sommes sur la descente vers Ginnaservis.
Patrick me signale que nos "poursuivants" arrivent. II vient de les apercevoir au bas de la montée que nous venons de passer.
Nous arrivons alors à la montée de Ginnaservis. Tout en discutant avec Sébastien on ne s'aperçoit même pas que cela montait. On entame alors notre descente sur  l'arrière du site de Cadarache. La descente est rapide mais on sait que cela va remonter et qu'il va falloir changer impérativement de braquet. Et cela remonte effectivement. Et c'est juste à ce moment que Georges, Eric, Michel C. et Jean-Paul nous dépassent dans la côte. J'ai (pour l'instant) le reflex et l'énergie de sauter dans leurs roues et ainsi tout en disant bonjour à Georges, je lui demande la raison de son retard. Il me répondit qu'il était prêt à partir mais que vu le temps il avait téléphoné à Eric pour savoir s'il y avait du monde. 

Il était près de 10H. En haut de la côte cela a temporisé et tout le monde s'est regroupé.
Nouvelle descente vers la route de Saint Paul lès Durance. A un moment donné Jean-Paul a soudainement mis une accélération et j'ai sauté à nouveau dans sa roue. En arrivant sur la route de Saint Paul Jean-Paul a embrayé, puis Georges a pris le relais, ainsi que Gérard et Patrick. Cela roulait vite, mais c'est sur des parties comme celles-ci que nous apprécions d'être avec les costauds.
Cela s'est calmé à Saint Paul pour remonter vers la route de Bedes. La montée de Bedes ne dure qu'un petit quart d'heure, mais le changement de rythme et de braquet commence a avoir des répercussions sur  nos états de forme (du moins en ce qui me concerne). Aussi dès le début de la montée je fais le choix de rouler tranquillement.
En vue du sommet, lors de la dernière ligne droite je vois les premiers basculer. Il me faudra plus d'une minute pour moi-même basculer au même endroit. Sébastien est à 100 m de Gérard, lui-même à 100 m de moi, et Francis ferme la marche à moins de 100m.
Sur le plateau j'en profite pour m'alimenter. Francis se met à rouler et nous ramène Sébastien et moi. Le regroupement avec les autres s'effectue à l'entrée de Bedes. Descente prudente sur Jouques (la route est mouillée par endroits).
A Jouques, arrêt fontaine et c'est reparti pour le Grand Sambuc.
Là même scénario que pour la montée de Bedes mais en version longue. Je reste avec Francis en prenant prétexte de l'attendre. En vérité, ça n'en est pas vraiment un. Il faut encore se réserver pour le col des Portes...
A mon arrivée au sommet il y avait Gérard, Patrick et Sébastien qui attendaient. Francis est arrivé lui aussi juste derrière moi. Et nous voilà reparti dans la descente. La route est étroite et mauvaise. En bas de la descente il y avait même des chiens errants que nous avons fort heureusement évité.
La remontée vers Claps se fait alors à une allure très sage sachant pertinemment ce qui nous attendait. En se retournant on vit que Patrick et Francis n'étaient pas là. Sébastien dit qu'il allait les attendre.
En fait, on se regroupa tous les cinq juste avant d'attaquer les fameux trois lacets du Claps.
Sébastien passa en tête, moi dans sa roue, Gérard et Patrick suivaient et Francis coinça un peu ce qui l'obligea à monter derrière nous le col des Portes.
Au col des Portes on s'arrêta pour l'attendre et c'est une fois réunis que nous prîmes la descente sur les puits de Rians.
Les premiers n'étaient pas là. Ce qui me fit dire que nous n'allions plus les revoir.
Et bien non, ils étaient arrêtés sur le bas côté de la route. C'est Jean-Paul qui avait crevé et contrairement à ses compagnons de route il était équipé de pneus alors que les autres avaient des boyaux. Et surtout, il n'avait pas de chambre à air de rechange !
Francis à été le plus prompt à lui passer la sienne. Comme quoi la Fontaine n'avait pas tord : "On n'a toujours besoin d'un plus petit que soi". J'en profite pour prendre des photos.

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)

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Une fois réparé, nous voilà à nouveau roulant très fort vers Pourrières. Au puits de Rians, Georges même le train. Sur le sommet Eric et Jean-Paul lance le sprint. Je fais l'effort moi aussi et je reste dans leurs roues. Je bascule dans la roue de Georges et nous faisons une superbe descente, un régal. Sur le bas on se regroupe à nouveau. A Pourrières Gérard et Patrick nous quittent, ils sont arrivés.
A la sortie de Pourrières le coup de cul fait mal. A la montée du pont de l'autoroute Francis décroche, Sébastien l'attends, je lève moi aussi le pied mais je rejoins aussi les autres qui avaient fait de même.
Je tourne vers Pourcieux avec le groupe de tête. Lorsqu'une voiture nous dépassant a déclenché chez Jean-Paul l'envie de se rabattre sur la droite tout en accélérant. Pendant une fraction de seconde j'ai eu la motivation de faire un nouvel effort, mais aussitôt la raison a pris le dessus, la jauge était proche de la réserve et j'ai alors adopté une vitesse de croisière plus tranquille.

Arrivé sur le haut d'Ollières j'ai attendu Francis et Sébastien qu'il avait lui-même attendu pour éviter qu'il se retrouve seul. C'est alors tous les trois que nous sommes rentrés sur Ollières.

On fit alors une pause, chez Francis qui nous offrit à boire. Merci Francis. Ensuite, Sébastien et moi avons fait route vers Saint Maximin et puis j'ai terminé le parcours sur Bras avec un vent favorable.

Tout compte fait le temps était très bien pour rouler. J'ai même eu un peu trop chaud dans les côtes et surtout nous n'avons pas eu finalement de pluie (la météo avait donc vu juste !).

Bonne ambiance, parcours difficile mais sympa, ce fut une belle et bonne sortie. A la semaine prochaine !

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